Christian Grenier, auteur jeunesse
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Les notes de lecture étant publiées sur le blog chaque semaine, cela devenait difficile de mettre ces pages à jour en parallèle. Donc rendez-vous sur le blog pour les nouvelles "lectures de la semaine" ! CG, le Lundi 18 février 2013
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 Septembre 2010 : Les lecture de l'été 

  Si par hasard c'était l'Amour , Stéphane Daniel ( Rageot )  
     Gaspard Corbin, 16 ans, part en vacances à St Raphael avec ses parents.
     Las ! Leur véhicule tombe en rade à Folindrey, où le garagiste local se charge d’une ( longue ) réparation à répétition.
     Très amer ( à St Raphaël, Gaspard espérait revoir Sandrine et la subtiliser à ce méchant dragueur de Tony ) le narrateur découvre le petit hôtel local, les indigènes et un monde rural sur lequel il jette un regard d’abord hautain et goguenard.
     Et puis voilà... il apprivoise peu à peu de nouveau copains et quelques bien jolies filles, en particulier Josepha qui fascine tous les garçons et le beau Frédéric dont toutes les filles sont folles. Gaspard se confie à la gentille Maud.
     Qui sait si, au cours de la fiesta qui s’annonce, il ne parviendra pas à ses fins ?
     Ce résumé, oubliez-le ! Il ne reflète qu’un banal fil conducteur sans commune mesure avec le bijou à double détente que constituent les aventures sentimentales de Gaspard.
     Lors de la sortie d’une première version de cet ouvrage, en 2006, j’avais dit le plus grand bien de ce chef d’œuvre d’humour qu’était Gaspard in love ( titre d’origine ).
     Aussi, quand j’ai vu que figurait, en 4ème de couverture, un extrait de mon éloge de l’époque ( un récit truculent où l’on rit au moins trois fois par page. Un feu d’artifice d’humour décapant, d’intelligence et de dérision — sic ) j’ai blémi : et si j’avais exagéré ? Et si l’ouvrage avait vieilli ?
     Du coup, et comme Stéphane Daniel offrait une suite à ce premier essai ( plus que réussi ), je l’ai relu ! Est-ce aussi drôle, aussi magnifique que la première fois ? Eh bien NON, c’est mieux encore ! Aussi, loin de retirer une ligne à mon avis de l’époque, je suis prêt à enfoncer le clou.
     Quoi, vous n’avez encore pas lu les aventures de Gaspard ?
     Quelle chance ! Découvrez-les vite ! Et n’allez pas prétexter : « je ne lis pas d’histoires d’amour, je n’aime pas les livres jeunesse, je ne lis que des romans pour adultes, etc. »
     Si vous avez entre 13 et 83 ans, vous ne devez en aucun cas vous fier au titre, à la couverture, au résumé ( si je vous résumais Trois hommes dans un bateau ou Portnoy et son complexe, cela vous renseignerait-il sur le ton ou l’humour de l’ouvrage ! ) Non, vous devez vous précipiter de toute urgence sur ce morceau d’anthologie qui mériterait de figurer en tête de la liste du livre le plus drôle de l’année, toutes catégories confondues.
     Roman d’amour ? Journal intime d’un adolescent contemporain qui cache sa timidité sous un voile de dérision et d’humour ? Qu’importe !
     Les adultes boudent trop souvent la littérature jeunesse, ils ne savent pas ce qu’ils ratent...
Vous pouvez aussi lire les notes de lecture sur d'autres livres du même auteur :
Les mousquetaires de Belleville : Le mystère Malala


  L'amour frappe toujours deux fois , Stéphane Daniel ( Rageot )  
     Ceux qui ont déjà lu Si par hasard c’était l’amour peuvent se passer de la lecture de ce petit article puisqu’ils se sont forcément précipités aussitôt sur ce deuxième volume !
     Pour les autres, résumons...
     Gaspard, qui pendant l’été a filé le parfait amour avec sa bien-aimée de Folindrey, est rentré ( en Première ) au lycée. Dès le premier jour, il se fait embrasser en public à la fois par surprise et par Stéphanie ( une ex ) prête à tout pour le récupérer.
     De son côté, Maud a voulu faire une surprise à Gaspard. Elle a pris le Dijon-Paris pour l’attendre à la sortie du lycée... Stupéfaite par ce baiser, elle se juge trahie et décide de rompre en refusant de répondre au traître Gaspard.
     Ignorant les conséquences de cet incident, notre héros a fort à faire. Déjà, il doit gérer l’humeur de chien de ses parents qui ont imprudemment décidé de rénover l’appartement. Ensuite, il s’inquiète du silence obstiné de celle qu’il aime ; enfin, en classe, il doit faire face à un nouveau, Logan, plutôt du genre jaloux, envieux et méchant...
     Le parfait amour que file son copain Steve avec Nathalie le rend vite nostalgique.
     D’autre part, le projet gouvernemental du Premier Contrat va mobiliser les élèves ; Gaspard participe à une manif mémorable au cours de laquelle il va perdre quelques illusions et son portable. Problème : son nouveau propriétaire anonyme semble très, très malveillant.
     Gaspard n’est pas au bout de ses peines ! Quiproquos, coups de théâtre... j’en passe.
     Une confidence : le 8 novembre dernier ( une date hélas mémorable, celle de la mort de Pierre Bottero ), entre deux signatures à la foire au livre de Brive, j’ai eu la chance de lire la première moitié du manuscrit de Stéphane Daniel. Après sa sortie en librairie, j’ai donc relu la suite des (més)aventures de Gaspard avec un plaisir renouvelé. Même truculence, même humour – avec une pointe d’ironie et de dérision supplémentaire due à la situation désespérée de notre héros en proie au désarroi. On trouve ici des scènes d’anthologie, à la fois dans les incidents du lycée ( ah.. les portraits des profs ! ), dans les travaux d’embellissement de l’appartement des parents, dans les grèves des trains inattendues ou dans les incidents de la manif à laquelle Gaspard participe.
     Inénarrable...
     Oui, Stéphane et Gaspard ont frappé une seconde fois – et ils touchent le lecteur à la tête et au cœur, grâce à une inventivité hors pair, sans cesse renouvelée.
     On en redemande !
     Sérieusement, Stéphane... on attend VRAIMENT une suite, même si le lien avec Gaspard ( Gaspard sur Facebook) permet au lecteur de patienter un peu ...
Vous pouvez aussi lire les notes de lecture sur d'autres livres du même auteur :
Les mousquetaires de Belleville : Le mystère Malala


  Les beaux jours du docteur Nicolas , Michel Jeury ( Robert Laffont )  
     En 1886, le docteur ( enfin... presque, il est officier de santé ) Nicolas Martin, de retour d’un séjour de dix ans dans les colonies, vient prendre pension chez la veuve Joumard et ses deux filles : Lise, fort séduisante mais qu’on dit simplette, et Claudine — qui pourrait bien devenir son épouse, songe sa mère, bien que Claudine ait une fille de 10 ans, la petite Eugénie.
     Vite adopté grâce à sa gentillesse, sa disponibilité et ses remèdes originaux rapportés d’Indochine, le bon docteur Nicolas tombe d’abord amoureux... de la Dive, la superbe et attachante jument dont il hérite en acceptant ce poste à Malvaleix, petit bourg du Limousin.
     Mais plus que Mlle Claudine, Nicolas est d’abord attiré par l’accorte boulangère, la Veuve Fayat ( dite Jeannette ) – dont le nouveau commis, le brutal Oscar, est hélas l’amant attitré.
     Au cours de ses tournées, le Dr Nicolas fait la connaissance de personnages hauts en couleurs : le quartier maître Antoine Malavaud, qui l’a accueilli, le colporteur Cagadou ( ainsi nommé car il « cague » dix ou vingt fois par jour, la jolie Marie Maziéras, ( ancienne servante de M. de Tournac, le châtelain du voisinage ) qui ne veut pas donner d’enfant à son mari, l’abbé Fréjac, grand amateur de remèdes de rebouteux mais aussi de « nièces » et de « filleules » qu’il aime à placer chez les nobles...
     Le Dr Nicolas s’intéresse surtout à ce M. de Tournac dit « Le Chevalier », car ce riche héritier en est à sa quatrième épouse, la jeune et jolie Manon, les trois autres ayant péri de façon plus ou moins suspecte... Manon est sous l’étroite surveillance d’Eusèbe, un serviteur simplet – et battu — qui en est très amoureux.
     M. de Tournac a un ennemi intime, son voisin le comte de Beauveix.
     Manon demande au Dr Nicolas un service délicat : elle est enceinte ( mais de qui ? ) et veut avorter. Heureusement, Nicolas a rapporté des colonies un remède contre ce genre de... maladie.
     Un jour survient le drame : M. de Tournac a été étranglé dans ses bois, et l’on a retrouvé Eusèbe pendu ! Est-ce lui, le coupable ? Ou bien son ancien employé, Oscar, qui semble en fuite après avoir rossé l’apprenti mitron de sa patronne Jeannette, et saccagé la boulangerie ?
     La situation est complexe, d’autant que le Chevalier et le comte de Beauveix ( absent lors du meurtre ) étaient rivaux...
     Le Dr Nicolas enquête discrètement, avec la complicité du juge Pierre Veyrac, futur époux de Claudine Joumard. Nicolas enquête également sur l’enfance saccagée de Lise, en jouant les psychiatres... des jeux dangereux qui lui feront croiser la mort et l’amour !

     Les inconditionnels de Michel Jeury ( j’en suis ! ) seront comblés avec ce récit poétique, magnifiquement documenté et... trépidant !
     Nicolas Martin se confie au lecteur au présent et à la première personne – et le dit lecteur, pris par la main, risque de ne pas quitter ce récit d’une seconde !
     Poétique ? Oui, parce que Michel Jeury manie avec brio une langue haute en couleur qui, des descriptions aux dialogues, nous plonge dans le monde rural du Limousin de la fin du XIXe siècle avec un réalisme aussi distrayant qu’attachant.
     Documenté ? Et comment ! Des plus démunis aux notables de province, l’auteur nous décrit avec maestria les coutumes, secrets, querelles et intérêts politiques et familiaux... sans parler des remèdes de l’époque et du quotidien étonnant d’un officier de santé.
     Flaubert ne renierait pas la description finale de la guérison d’un enfant sujet au croup, un morceau d’anthologie !
     Trépidant ? Mais oui : commencé à la façon d’un Balzac ( la nervosité en plus ! ) ou d’un Flaubert, le roman bascule soudain du côté de Gaboriau. Et le lecteur suit avec un intérêt grandissant la double quête ( sentimentale et policière ) d’un docteur diablement perspicace et attachant. Jusqu’à la dernière page, la dernière ligne, le lecteur sera captivé et... sans doute ému aux larmes par une conclusion surprenante... et pourtant attendue !
     Est-ce si étonnant ?
     Passé maître dans l’art du roman de terroir, Michel Jeury est issu de ce milieu rural qu’il connaît mieux que quiconque – il a d’ailleurs été plusieurs années visiteur médical, comme en témoigne un récit précédent, inoubliable journal intime d’une rebouteuse : La grâce et le venin.
     Pour intriguer le lecteur, disons qu’au milieu d’une foule de portraits plus réussis les uns que les autres, se dégage celui de la véritable héroïne de ce roman : la jument Dive ! Au bout du compte, parmi toutes les femmes que le bon docteur côtoie... c’est peut-être elle que le lecteur retiendra – et qui retiendra le héros !
     Du grand art.
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Angéline | Le Temps incertain et Soleil chaud, poisson des profondeurs | Le Printemps de Thomas | La petite école dans la montagne | Les secrets de l'école d'autrefois : Savoir lire, écrire, compter | Les gens heureux ont une histoire | Le dernier certif | May le monde


  C'était écrit comme çà , Didier Jean ( 2 Vives Voix éditions , Bisous de famille )  
     Le 9 juin 1944, à Tulle, les soldats de Das Reich viennent chercher le père de Didier Diederichs ; il ne reviendra jamais...
     Partis ce fait divers aussi banal que terrifiant, Didier Jean ( et Zad, sa compagne et complice illustratrice ) ont imaginé un futur différent : « que se serait-il passé si ce papa disparu avait vécu ? »
     Cette hypothèse aboutit à un récit entièrement rédigé au conditionnel : « La journée aurait dû commencer très simplement. Les volets se seraient ouverts. On aurait humé l’air. On aurait enfilé les jupes et les caleçons... »
     Simple jeu ? Pas du tout ! On a du mal à imaginer l’émotion qui sourd de cette histoire d’amour qui n’a jamais existé, de cette naissance qui ne s’est pas produite, de ce bonheur qui a été étouffé dans l’œuf...
     La qualité de ce récit court et poignant est renforcée par les tableaux sobres et poétiques de Zad, qui illustrent ce morceau exemplaire d’Histoire – un récit accessible aux très jeunes lecteurs, mais qui arrachera des larmes aux adultes en général et aux grands-parents en particulier...
Vous pouvez aussi lire les notes de lecture sur d'autres livres du même auteur :
N'oublie jamais que je t'aime


 
  Vingt-cinq ans où je me trouve , Georges-Noël Jandrieu ( Stock )  
     Né en 1942, Georges Jandrieu nous raconte son enfance bercée par la proximité de l’abattoir de Trévoux ( petite ville au nord de Lyon, dans l’Ain ), dont son père est le responsable. Enfance marquée par la religion et un futur presque tout tracé qui, en principe, devrait le mener à la prêtrise. Le narrateur nous relate par le menu les incidents et événements marquants de sa jeunesse, parents, amis, enseignants, conseilleurs... jusqu’à ce Petit Séminaire où il entre de façon peu convaincue, davantage marqué par la curiosité d’études théologiques que par une foi profonde – même si elle semble aussi évidente que sincère.
     Une première mission en Afrique va lui faire peu à peu comprendre qu’il n’a pas la vocation...

     Etrange autobiographie – ou plutôt, curieuse confession détaillée en forme de roman d’apprentissage à la première personne !
     J’ai acheté ce livre pour deux raisons : l’auteur a mon âge ; et il relate dans le moindre détail les vingt-cinq premières années de sa vie. La première partie est très attachante, en dépit d’un style si précis et détaillé qu’il en paraît parfois ampoulé. La seconde — sa mission en Afrique, notamment – offre à mes yeux un intérêt moins marqué, justement en raison des détails et des longues séquences où l’on cherche en vain un lien avec le fil conducteur précédent.
     Mais Vingt-cinq ans où je me trouve a au moins le mérite de l’originalité ; et il offre la description d’un monde (familial, scolaire, social ) que les plus de soixante ans reconnaîtront avec plaisir ou nostalgie.


  Le mec de la tombe d'à côté , Katarina Mazetti ( Babel )  
     Chaque jour ou presque, Désirée, bibliothécaire intellectuelle trentenaire, se rend sur la tombe de son mari Orjan, biologiste et époux tranquille mort prématurément. Là, elle aperçoit souvent un inconnu ( Benny, fermier célibataire mal dégrossi et débordé – mais passionné — par son travail ) qui fleurit ( abondamment, et pas toujours avec le meilleur goût ) la tombe de sa mère.
     A la suite d’un malentendu, d’un sourire mal interprété, les deux personnages, faits pour s’entendre comme un petit poisson et un petit oiseau, font connaissance, s’apprivoisent et se prennent l’un pour l’autre d’une passion à la fois inattendue, stupéfiante et... très difficile à gérer. Pourquoi ? Parce que Désirée découvre l’amour physique et aimerait rendre son amant un peu plus civilisé... et parce que Benny, lui, cherche surtout à transformer sa maîtresse en une épouse qui le seconderait à la ferme !

     L’auteur a choisi de faire s’exprimer chacun des protagonistes alternativement, et à la première personne,. C’est pour le lecteur l’objet d’une lecture jouissive à tous les degrés ! Bien sûr, il faut faire abstraction de quelques invraisemblances – si le journal intime de Désirée est parfaitement crédible, on a plus de mal à croire aux confidences, au style et au ton ( décalé ) de Benny. Mais ce double point de vue est irrésistible, grâce au talent de l’auteur qui adopte – ou adapte ? – tour à tour les avis, passions et convictions de Benny et Désirée.
     Bien sûr, on comprendra que j’aie été séduit parce qu’il s’agit là d’une sorte de version « adulte et suédoise » de mes romans jumeaux La file de 3ème B et Le Pianiste sans visage.
     Une lecture à la fois passionnante, distrayante et attrayante à ne pas rater !


  Le maître des illusions , Donna Tartt ( Pocket )  
     Nouveau venu à l’Université de Hampden ( Vermont ), Richard Papen, étudiant modeste, est fasciné par un petit groupe attaché à un enseignant aussi prestigieux qu’original : Julian
     Bientôt, il parvient à intégrer ce cénacle composé des jumeaux ( incestueux ? ) Charles et Camilla, de Francis ( homosexuel discret ) d’Henry – qui semble le chef de file – et de Bunny, qui ne cesse de jouer les perturbateurs et les pique-assiettes.
     Etranges et mystérieuses pratiques que celles de ces hellénistes ( presque tous ) distingués et dont les moyens financiers semblent démesurés.
     Bientôt, Richard devine qu’un drame a eu lieu... Au cours d’une bacchanale intime qui a mal tourné et à laquelle Richard, trop nouveau venu, n’a pas participé, le groupe a assassiné un modeste paysan, pendant une nuit de folie ! Ce meurtre pourrait passer inaperçu si le jeune Bunny, qui se saoule et se drogue à l’occasion, ne commençait à être un peu trop bavard et à exercer de dangereuses pressions auprès de ses camarades-coupables.
     Une seule solution : éliminer Bunny !
     Cette fois, le meurtre sera prémédité – et ses conséquences imprévisibles...

     Voilà dix ans que je voulais me réserver un été pour lire ce thriller de 700 pages, le ( premier ) roman d’une jeune auteure prometteuse qui a d’ailleurs republié depuis.
     Un thriller ? Disons plutôt un « polar culturel », qui fourmille à la fois de détails et d’analyses psychologiques.
     Si le lecteur arrive au bout des deux cents pages d’introduction, il sera bientôt captivé tant par les portraits de tous les protagonistes que par les implications subtiles d’un double meurtre.
     Certes, c’est un roman américain ! Il fourmille de références pas toujours évidentes pour un lecteur français ; et il baigne dans un climat à la fois glauque et lent, dont la culture, la langue et la civilisation grecques, l’alcool et les médicaments forment une toile de fond permanente.
     Une œuvre forte et originale – mais dans laquelle l’intrigue policière n’est qu’un prétexte, puisque le narrateur relate des faits vécus il y a plusieurs années, et que la seconde victime, Bunny, est identifiée et connue... dès la première phrase !
     La lecture de ce pavé réside donc moins dans la résolution d’une énigme que dans une écriture et une ambiance qui rappellent autant Stefen King que Patricia Highsmith.


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