Christian Grenier, auteur jeunesse
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Les notes de lecture étant publiées sur le blog chaque semaine, cela devenait difficile de mettre ces pages à jour en parallèle. Donc rendez-vous sur le blog pour les nouvelles "lectures de la semaine" ! CG, le Lundi 18 février 2013
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 Février 2005 : Les lectures de Janvier 

  Sobibor , Jean Molla ( Gallimard Jeunesse , Scripto )  
     Alors, un livre de plus sur les camps ? déclare lui-même Jean Molla dans sa postface, avant de révéler : « c'est un livre sur l'après. Sur la mémoire. Sur le mensonge (.) Sur le silence. »
     Lire cet ouvrage et en parler, c'est peut-être ma façon de m'associer au triste ( soixantième ) anniversaire de la découverte des camps de la mort.
     Emma Lachenal, dix-huit ans, fille de médecin, est anorexique. Et elle fait siennes les paroles d'une jeune femme croisée au cours de l'une de ses nombreuses séances de thérapie de groupe :
     — Je crois que j'ai toujours su ce qu'on me cachait.
     Ce que l'on cache, dans la famille Lachenal, c'est un cahier. Le journal intime d'un certain Jacques Desroches, collaborateur parti en 1942 au camp d'extermination de Sobibor, en Pologne. Un Français sympathisant des théories nazies et devenu peu à peu complice, sur place, de la « solution finale ».
     Jusqu'au jour où il abat une femme et un enfant juifs de ses propres mains, ce qui fait un peu plus directement de lui un assassin. Car Jacques Desroches révèle : «  J'exerçais une fonction, j'obéissais à des ordres.
     Rien de plus, je ne me considérais pas comme un meurtrier. »
     Fascinée, horrifiée, Emma se demande pourquoi ce cahier se trouve dans les affaires de sa grand-mère, d'origine polonaise, sa Mamouchka qui vient de mourir. Peu à peu se distingue une horrible vérité.
     Ataraxie, anorexie, oubli.
     Trois mots clés pourraient résumer ce roman contemporain qui nous fait pourtant plonger dans le meurtre froid et systématique de deux cent cinquante mille innocents, vieillards, femmes, enfants. Meurtres enfouis et oubliés, à l'image de ce camp soigneusement détruit avant l'arrivée des alliés — à l'image aussi de ce cahier qui aurait dû être brûlé.
     Mais il y a des vérités à dire, des comptes à rendre, des secrets à vomir.
     Impossible de lire ce récit sans adhérer, sans frémir. Impossible de l'achever sans retenir ses larmes.

     Un récit majeur, bouleversant, indispensable.
Vous pouvez aussi lire les notes de lecture sur d'autres livres du même auteur :
Felicidad


  Mordre le ciel , Gudule ( Flammarion Jeunesse , Tribal )  
     Cyril, seize ans, s'est suicidé en se jetant du septième étage. Pourquoi ?
     Qui est responsable ?
     La jeune Marie, sa récente copine qui venait de rompre avec lui ? Son père, étrangement transparent, médiocre — indifférent ? Sandra, son amie précédente avec qui il avait juré qu'ils se suicideraient ensemble ?
     Mathieu, chez qui Cyril se trouvait quand il a sauté, et qui n'a rien fait pour l'en empêcher ? Le proviseur du lycée et l'institution scolaire, qui — eux non plus — n'ont rien fait pour contrecarrer la vocation d'échec du jeune garçon ? Le coupable, serait-ce. la drogue, les séances de mysticisme — bref, cette ambiance de copains baba cools aux parents ayant ( mal ? ) digéré mai 68 ?
     Toutes ces questions, Maud se les pose. Car sa fille Marie se les pose aussi, elle se sent en partie responsable de la mort du jeune homme.
     Davantage qu'un roman, c'est là une vraie chronique, un questionnement d' adulte ( accessible aux ados, cela va de soi ), aux nombreuses implications psychologiques. C'est un récit grave et douloureux, que Gudule relate avec une redoutable efficacité, elle qui a vécu ces événements en première ligne.
     En fait, c'est parce que Gudule me demandait quel était le sujet de mon prochain roman qu'elle a évoqué celui-ci. Dans un récit à sortir prochainement, j'évoque en effet le même problème. J'ai aussitôt acheté Mordre le ciel pour savoir si Gudule et moi avions écrit le même récit. Bien sûr que non, ils n'ont quasiment aucun point commun — sauf une douleur que nous avons voulu extirper au moyen de l'écriture. On ne sort pas indemne de cette lecture, mais la tête pleine de questions — et avec une certitude :
     rien n'autorise un tel geste désespéré, et la victime est toujours celle d'une société ( y compris celle de ses proches ) qui n'a su ni l'accueillir, ni l'écouter.



  Comment de venir maître du monde en 26 leçons et demie , Dan Gutman ( Bayard Jeunesse , Millézime )  
     « Salut ! Moi, c'est Judson Moon. J'ai douze ans, et j'ai décidé de me présenter à l'élection présidentielle américaine, parce que je le vaux bien ».
     Y parviendra-t-il ( poil au nombril ) ?
     La première phrase de ce pamphlet provocateur ( et la dernière question de la quatrième de couverture ) donnent le ton. Un ton à la fois léger, provocateur, branché et à l'humour si primaire que. le lecteur, jeune ou adulte, finit par lire ce récit court et enlevé au second degré.
     Heureusement.
     Car le premier degré pourrait faire croire à un récit démago, écrit par un faux ado au goût racoleur. Mais le second révèle une leçon de politique ( et de morale ) plus corrosive qu'il n'y paraît. Jude, du « parti de la citronnade », a choisi une vice présidente noire et handicapée, une « Première Dame » sexy qu'il connaît à peine, et un directeur de campagne très au point. Invraisemblable mais réaliste, cette histoire dévoile en filigrane les faiblesses du système électoral américain. Comme le lui explique son copain et mentor à la suite d'un sondage, si tu es (.) pour la vente libre des armes, l'énergie nucléaire et la peine de mort (.) un maximum de gens seront d'accord avec toi.
     — Mais si je ne suis pas d'accord avec les gens ? lui demande le jeune candidat.
     — Ne me dis pas que tu as des idées personnelles, Jude !
     Indirectement, Jude met en cause les adultes, responsables de la situation actuelle et il fait de ses faiblesses un atout.



  Juste un petit secret , Vincent Mérand ( Publibook )  
     A Béziers, de nos jours, dans un quartier sensible comme on les appelle aujourd'hui, la jeune Daniéla est violée par deux jeunes inconnus cagoulés dans la cave qui sert de refuge secret. Terrifiée, elle n'ose révéler la vérité à personne, ni à sa soeur aînée Patricia, ni à sa mère, indifférente, ni — du moins pas immédiatement — à Sylvette ( la responsable du Centre de Loisirs avec laquelle elle sympathise pourtant ) et encore moins à son copain Hisham, qui en pince pour elle, à qui elle résiste un peu d'ailleurs et qui, à la réflexion, pourrait bien être, avec un copain, l'auteur de cette « tournante »..
     Quant au père de Daniéla, invalide et brailleur. il peut être d'autant moins un confident qu'il est lui-même, le lecteur l'apprendra par la suite, coupable d'inceste, ce qui explique que Patricia, l'aînée, sa victime, a quitté le domicile.
     Ecartelée, culpabilisée, paumée, Daniléa est un personnage attachant, vrai — et le style efficace de l'auteur rend l'histoire haletante, poignante, édifiante.
     Vincent Mérand ( que j'ai connu il y a dix ou douze ans, à l'époque où il était animateur, compositeur et photographe ) signe là un récit habilement ficelé, rédigé avec une aisance, une rigueur, un ton très particulier.
     Ce texte touche profondément, par sa vérité, ses qualités psychologiques et littéraires. Le langage est souvent familier, cru, branché — mais ce n'est jamais gratuit, et on sent que l'auteur a vécu avec les personnages, dans un environnement qu'il connaît sur le bout des doigts.
     Si ce récit dur semble réservé aux adultes, il pourrait être à mon avis abordé par des jeunes en difficulté, en butte précisément aux mêmes problèmes.



  Tout Chirac , Ricord et Dirick ( Mango Document )  
     — Que lisez-vous ? me demandent souvent mes lecteurs.
     — De tout, un peu. beaucoup !
     J'aborde, il est vrai, le roman avec plus de plaisir que la BD ou les albums, mais le hasard fait parfois bien les choses : au Salon du Livre de Soulac, je me suis retrouvé à table face à un auteur dont le visage ne m'était pas inconnu. Nous avons cherché à savoir où nous nous étions croisés.
     — J'ai aussi travaillé chez Pif, dans les années quatre-vingt, m'a avoué Dirick. Est-ce que tu n'y étais pas, à l'époque ?
     — Mais si ! J'étais le scénariste des aventures d'Argyr, le baladin de l'espace !
     Du coup, j'ai acheté le dernier ouvrage de Dirick, qui est une « promenade en Chiraquie ». Inclassable, cet « album pour adultes » marie de façon habile le texte d'un chansonnier et les images d'un caricaturiste. Quels que soient ses opinions politiques, le lecteur ( à condition qu'il soit quelque peu averti de l'actualité politique ), de page en page, rit, sourit. et éclate de rire.
     C'est pertinent, drôle, vrai. au point que même si l'on a jamais voté Chirac, on finit, grâce à l'humour du texte et des dessins, par trouver le personnage sympathique !



  Le cadavre dans la Rolls , Michael Connelly ( Seuil , Points Policier )  
     Malgré une intrigue complexe et une impressionnante panoplie de personnages, ce pavé de 500 pages se lit d'une traite !
     L'enquêteur récurrent de Michel Connelly, Hiéronymus Bosch ( dit Harry ), enquête sur le producteur de cinéma Anthony Aliso, retrouvé avec deux balles dans la tête dans le coffre de sa Rolls de location.
     Crime mafieux ? Peut-être. Mais les spécialistes de la Mafia préfèrent laisser Harry se débrouiller et enquêter seul. tout en le surveillant d'un oeil.
     Entre indics infiltrés, épouse louche, ripoux et ancienne membre du FBI condamnée (dont Harry, pour son malheur, est amoureux ! ) l'enquête fait progresser le héros dans des milieux interlopes qui s'enchevêtrent, et où il manque plus d'une fois perdre pied. Car Bosch a des ennemis partout, y compris dans la police des polices, qui l'a à l'oeil.
     Mais il possède une alliée de poids, sa supérieure Alice Billets.
     Une intrigue serrée menée de main de maître, et dont les ressorts tortueux sont pourtant sans cesse éclairés par un style sobre, classique, efficace.
     Du grand polar !

Vous pouvez aussi lire les notes de lecture sur d'autres livres du même auteur :
Les égouts de Los Angeles | La Glace noire | A genoux


  L'été de Trapellune , Ruth Rendell ( Calmann-Lévy )  
     Octobre 1986. En enterrant leur chien dans le cimetière d'animaux de leur propriété de Wivis Hall, le couple Chipstead découvre le cadavre d'une femme et d'un bébé. Aussitôt, Ruth Rendell nous entraîne dans le sillage des trois coupables qui, dix ans auparavant, ont vécu à Wivis Hall. Wivis Hall, c'est Trapellune ( l'anagramme inversé de Nulle part ! ), une grande propriété victorienne. Au cours d'un mémorable été torride, celui de 1976, y sont réunis plusieurs jeunes gens : Adam, qui de façon très inattendue, venait d'en hériter de son grand-oncle ; son ami Rufus, futur médecin ; et Shiva, l'Indien distant et discret qui y a amené son amie Vivien, soucieuse de s'intégrer à une communauté hippie.
     Mais voilà : l'arrivée de la jeune Zosie va déclencher une série de quiproquos et de drames !
     Bizarrement, et malgré une fin logique et cruelle, j'ai eu du mal à entrer dans ce récit, qui est bâti à l'américaine ( Ruth Rendell est anglaise ! ), au moyen d'incessants allers-retours 1976/1986 et de trois narrations alternées en fonction des trois protagonistes principaux.
     Comme à son habitude, l'auteur privilégie les descriptions et les états d'âme de ses héros, leurs remords, leurs doutes. Certes, la trame est solide, serrée — au détriment d'une enquête à peine ébauchée — mais le lecteur, sans jamais perdre le fil de toutes ces narrations enchevêtrées, n'est guère curieux d'en connaître le dénouement. J'ai eu le tort de lire ce Rendell après le Connelly. Et malgré les qualités littéraires et psychologiques de cette « grande dame du crime », c'est sans conteste à mes yeux Connelly qui arrive de loin en tête sur le plan du suspense et de l'efficacité !

Vous pouvez aussi lire les notes de lecture sur d'autres livres du même auteur :
Un enfant pour un autre


  Le vagabond des étoiles , Jack London ( Phébus , Libretto )  
     Prisonnier, injustement condamné à mort, soumis à mille tortures avant son exécution, Darrell Standing parvient, grâce aux conseils de son voisin de cellule Morell, à se projeter dans la peau et à vivre des morceaux de l'existence d'hommes du passé, ses ancêtres.
     Tour à tour Comte Guillaume de Saint Maur, vieil ermite de la chrétienté en Egypte, jeune colon de l'Ouest américain en butte aux Mormons et aux Indiens ( il assiste au massacre de Montain Meadows ), il vit de multiples épisodes historiques et romanesques.
     Après s'être glissé dans la peau d'un Anglais du XVIe siècle exilé en Polynésie, devenu Prince coréen puis mendiant, il se retrouve orphelin danois devenu Romain, à la fois témoin et quasiment maître du destin de Jésus ! Enfin, devenu Daniel Foss ( on n'est pas loin de De Foe ! ), il évoque son sort de Robinson, isolé sur un îlot rocheux pendant huit années !
     Violent réquisitoire contre la prison, la torture ( que Jack London a connues ! ) et la peine de mort, ce récit au souffle épique inégalé transporte son lecteur ! C'est aussi un cri et une conviction : celle de la supériorité de l'esprit sur le corps, de l'imagination sur la matière — en même temps qu'une thèse audacieuse sinon sur la métempsychose, du moins, de façon très scientiste ( et presque convaincante ) sur la continuité de l'esprit, au-delà de la mort.
     Un chef d'oeuvre absolu qui, près d'un siècle plus tard, n'a pas pris une ride !
     En le dévorant, je me suis aperçu que j'avais lu ce texte, trop jeune ( à seize ou dix-sept ans ? ) et je remercie mille fois Marc, qui m'a rendu visite cet été, d'avoir eu la gentillesse de me l'offrir.
     C'est sans doute, avec Le talon de fer, le roman majeur de Jack London !



  Camille Clarisse , Robert Bigot ( Actes Sud Junior )  
     Le 8 juillet 1995, peu avant 22 heures, la jeune Camille Clarisse, 16 ans, juste après avoir reçu un mystérieux coup de fil, prend la moto de son frère, néglige de mettre un casque, file dans la nuit, traverse la route et fonce ( délibérément ? ) dans une carrière. Suit un long coma pendant lequel de nombreux protagonistes extérieurs ( les parents mais surtout son frère Laurent, sa soeur aînée, le copain Nicolas, les médecins, les gendarmes.) tentent d'éclairer les motifs du geste de l'adolescente.
     Etrange et attachant roman intimiste que ce récit qui, en négatif, c'est-à-dire au moyen de lettres, rapports, morceaux de journaux intimes de personnages divers, tente d'approcher la vérité profonde de cette jeune fille secrète — une vérité grave qui surgira dans la conclusion, après le séjour de Camille dans un centre réservé aux jeunes ayant tenté de se suicider. Les lecteurs ( et surtout les lectrices ) apprécieront le style recherché d'un auteur qui, de roman en roman, ne cesse d'approfondir les rapports familiaux des Clarisse. ils identifieront d'ailleurs l'oncle Romain, à laquelle Clarisse est très attaché, et qui sur un coup de tête, est parti dans un pays d'Europe de l'est — un lien, un clin d'oeil destiné aux lecteurs du Mal en patience !

Vous pouvez aussi lire les notes de lecture sur d'autres livres du même auteur :
Le cœur à la renverse


  Parmi nous , Marie-Hélène Delval ( Bayard Jeunesse , Je Bouquine de janvier 2005 )  
     Adrien a aimé Anaïs, mais aujourd'hui, il se sent attiré par Célia.
     Adrien est un élève de Première qui fréquente le conservatoire et joue du piano. Célia, elle n'est qu'en troisième et joue du violon. Attirée par ce garçon qui cache de toute évidence un secret, elle décide. de le séduire en lui proposant de répéter une sonate. On sent Adrien déchiré — et il faut attendre la fin du récit pour en comprendre la raison.
     Ce récit intimiste plaira sans doute plus aux filles qu'aux garçons. Lent, tout en nuances, il offre une réflexion douce amère sur la passion, la séduction, l'oubli.

Vous pouvez aussi lire les notes de lecture sur d'autres livres du même auteur :
Ciel jaune


  Art Game book , David Rosenberg ( Assouline )  
     Si vous êtes hermétique à l'art contemporain, si tout ce qui est postérieur à l'impressionnisme vous rebute et si vous désirez en savoir plus sur l'art du XXe siècle, cet ouvrage comblera vos désirs ! Du fauvisme au minimalisme en passant par la photographie, l'architecture, le design, il explique de manière simple et attractive les mouvements artistiques ( Blaue Reiter, Cobra, pop art et opt art ), les intentions des artistes. Rien ne lui échappe et le lecteur, sans cesse sollicité, questionné, provoqué, amusé, étonné — est invité à aller d'une rubrique à l'autre, à effectuer mille liens.
     Cette encyclopédie qui ne porte pas son nom et fait semblant de ne pas se prendre au sérieux est un véritable viatique, un guide qui permet désormais d'évoluer avec aisance dans un domaine en apparence rebutant et qui, au bout du compte, se révèle à la fois logique, ludique et passionnant !



  Fils du ciel , Kenneth Oppel ( Bayard Jeunesse , Estampille )  
     Si vous êtes au collège et avez des difficultés à lire, alors ce roman d' aventures est pour vous !
     Dans un univers imaginaire mais réaliste, le jeune Matt Cruse rêve de piloter un jour l'Aurore, immense aérostat de luxe, véritable paquebot des airs. Pour l'instant, pauvre et orphelin, il est garçon de cabine. Il est très attiré par l'une des jeunes passagères, la jeune et jolie Kate de Vries, sans cesse chaperonnée par une vielle demoiselle acariâtre. Si Kate est à bord, c'est surtout parce qu'elle est à la recherche d'étranges et superbes êtres volants, des « oiseaux-chats » à l'existence desquels personne ne croit. Matt devine qu'ils existent. car l'année précédente, il a recueilli un vieil homme qui les a observés et dessinés avant de mourir — le propre grand-père de Kate !
     Un typhon, l'attaque aérienne de pirates et l'atterrissage en catastrophe sur une île inconnue va donner à Matt l'occasion de confirmer ses soupçons, de mieux connaître Kate et de prouver qu'il est capable de voler — au sens propre ! — au secours de tout l'équipage.
     Ce gros ( 500 pages ) roman, très simplement rédigé sous forme de journal, plonge le lecteur dans une action trépidante, linéaire parfois encombrée de naïvetés et de dialogues inutiles — mais qu'importe ! On est là dans une « fantasy » originale, décalée, simple et agréable à lire. Nul doute que Matt n'est pas au bout de ses aventures.

Vous pouvez aussi lire les notes de lecture sur d'autres livres du même auteur :
Brise-Ciel


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